Malgré un climat et des sols peu propices, l'agriculture aura été cruciale pour les villages isolés de Terre-Neuve et du Labrador, qui ne tiraient que de faibles revenus de la pêche.
Pendant la majeure partie du 19e siècle, l'économie des petits villages isolés de Terre-Neuve et du Labrador ne reposait pas sur l'argent, mais plutôt sur le crédit des commerçants.
Au début du 19e siècle, la population féminine de Terre-Neuve était constituée en grande partie de résidentes qui jouaient un rôle central dans l'industrie de la pêche, structurée à l'époque autour de la famille.
Les guerres napoléoniennes (1803-1815), une période de grands bouleversements sociaux en Europe, ont favorisé la prospérité économique à Terre-Neuve et au Labrador
Depuis l'arrivée des Européens jusqu'au XXe siècle, Terre-Neuve a surtout été convoitée pour la richesse de ses ressources marines, et en particulier pour sa morue.
Peu après la découverte de l'Amérique du Nord par Cabot, des stations baleinières saisonnières étaient établies sur le littoral labradorien du détroit de Belle Isle.
Peu de temps après l'effondrement massif du marché survenu à la fin des années 1780, les guerres franco-anglaises ont eu un effet dévastateur sur la pêche migratoire.
La tendance dans le secteur de la pêche, qui s'était amorcée après 1793, s'est manifestée de manière encore plus évidente après 1803, soit lors de la première phase des guerres napoléoniennes