Les phoques du Groenland (ou phoques à selle) composent la grande majorité des phoques chassés chaque année dans le golfe du Saint-Laurent et près des côtes de l'est de Terre-Neuve et du Labrador.
Quand il est devenu plus difficile de récolter des phoques, les armateurs de Terre-Neuve se sont mis à affréter de plus gros voiliers, puis des vapeurs à coque de bois.
Du début du siècle jusqu'en 1914, une hausse générale des prix (y compris de ceux des produits du phoque) a apporté une relative prospérité à Terre-Neuve.
Bien qu'elle soit souvent décrite en termes différents, l'expédition qui a mené à la « découverte » de Terre-Neuve était avant tout une entreprise commerciale.
L'environnement physique de Terre-Neuve et du Labrador a fortement influencé les modes de subsistance des colons au 19e siècle. La richesse des ressources de la mer a favorisé un modèle de colonisation côtière et placé la pêche de la morue et la chasse au phoque au centre des économies locales. En contraste, la relative rareté des sols fertiles et des autres ressources terrestres a rendu peu pratiques les exploitations agricoles à grande échelle et découragé l'habitation à l'année longue des terres de l'intérieur.
La mécanisation progressive de l'industrie forestière de Terre-Neuve-et-Labrador a transformé les relations entre les bûcherons et les écosystèmes forestiers.
Les industries forestières contribuent fortement à l'économie de Terre-Neuve-et-Labrador. Elles créent des emplois, stimulent les entreprises locales, ajoutent aux recettes du gouvernement par les taxes et divers autres moyens, et aident à diversifier l'économie provinciale.
Telle qu'elle était menée à Terre-Neuve et au Labrador au 19e siècle, la chasse au phoque commerciale printanière était une industrie dangereuse et exigeante.