L'Angleterre de la fin du XVIe siècle s'intéressait de plus en plus à l'implantation de colonies en Amérique du Nord. Au nombre des promoteurs, il y avait Anthony Parkhurst, auteur d'un opuscule sur Terre-Neuve, et Sir Humphrey Gilbert, qui avait fait escale dans le havre de St. John's en 1583, avant son tragique voyage de retour vers le continent.
La région de Terre-Neuve et du Labrador est le premier secteur de la côte atlantique de l'Amérique du Nord que les Européens aient exploré, mais l'un des derniers qu'ils aient colonisé et officiellement habité.
Pour les Français qui pêchent au large de Terre-Neuve, le XVIIIe siècle s'est caractérisé par un cortège de difficultés. Après un déclin catastrophique des stocks de morue côtière entre 1710 et la fin des années 1720, le conflit franco-anglais a eu un impact encore plus profond, bouleversant la pêche, les échanges et les marchés.
Autrefois désignés Naskapi-Montagnais, les Innus sont un peuple de langue algonquine dont le territoire (Nitassinan) couvre l'est de la péninsule Québec-Labrador. Dans la langue des Innus, l'Innu-aimun, le mot innu signifie être humain.
Les Inuit de la côte nord du Labrador sont les descendants directs d'un peuple de chasseurs préhistoriques qui avait occupé tout le territoire canadien depuis l'Alaska.
En 1969, le gouvernement Smallwood signe un contrat avec la société Hydro-Québec qui accorde à cette dernière les droits relatifs à l'eau des chutes Churchill pour une durée de 40 ans.