Résultat d'une histoire géologique remarquable, le relief de Terre-Neuve et du Labrador a été façonné au fil de millions d'années par le choc des continents, l'orogenèse, le volcanisme, les océans, les rivières et les glaciations
Des pêcheurs du Portugal, des provinces basques de la France et de l'Espagne, du nord de la France (peut-être de la Normandie) et du sud-ouest de l'Angleterre (le West Country) ont visité la côte orientale de Terre-Neuve au cours de la première moitié du 17e siècle et certains y ont même accosté dès la première décennie du 16e siècle.
Après avoir trouvé des artefacts dans l'une des couches les plus profondes du site, les archéologues ont soupçonné que ceux-ci pouvaient avoir été fabriqués par les Béothuks.
La colonie française de Plaisance fut attaquée par les Anglais mais a aussi servi de point de départ pour les attaques françaises sur les établissements anglais.
Chaque artefact ou échantillon retiré de la matrice sédimentaire d'une unité de fouille est décrit brièvement sur une étiquette. L'emplacement exact, la profondeur sous la surface du sol, la date de la fouille et le nom du fouilleur sont inscrits sur l'étiquette.
L'Angleterre de la fin du XVIe siècle s'intéressait de plus en plus à l'implantation de colonies en Amérique du Nord. Au nombre des promoteurs, il y avait Anthony Parkhurst, auteur d'un opuscule sur Terre-Neuve, et Sir Humphrey Gilbert, qui avait fait escale dans le havre de St. John's en 1583, avant son tragique voyage de retour vers le continent.
Les artefacts inorganiques sont constitués d'éléments présents dans la croûte terrestre. De par leur nature, ces objets ne s'enflamment pas, sont insensibles à la lumière et à l'humidité, ont une structure cristalline ou de verre, sont fragiles, et varient de poreux à denses, et de mous à durs.
L'élément le plus apparent des ouvrages défensifs est un large fossé, de quelque 6,1 mètres (20 pieds) de large et d'environ 1,2 mètre (4 pieds) de profond qui semble avoir bordé au moins toute l'extrémité est de la colonie.
Après avoir été mis au jour, stabilisés/conservés, documentés, catalogués et numérotés, les artefacts sont gardés dans la salle d'entreposage des collections. C'est là que reposent les objets une fois qu'ils sont « hors sol »