Résultat d'une histoire géologique remarquable, le relief de Terre-Neuve et du Labrador a été façonné au fil de millions d'années par le choc des continents, l'orogenèse, le volcanisme, les océans, les rivières et les glaciations
Dans l'Empire britannique en pleine expansion des XVIIe et XVIIIe siècles, Terre-Neuve était une anomalie, considérée comme une industrie plutôt que comme une colonie, comme une activité plutôt que comme une société.
Les activités de pêche par les Français à Terre-Neuve ont atteint leur apogée durant la première moitié du XVIIe siècle. Les Espagnols et les Portugais disparaissaient peu à peu de la scène, ne laissant pour seuls concurrents que les Anglais.
Pour avoir une idée de l'importance du poisson dans le régime alimentaire des Européens du XVe siècle, il suffit de savoir que la pêche employait plus de travailleurs que toute autre occupation, exception faite de l'agriculture.
Les Inuit de la côte nord du Labrador sont les descendants directs d'un peuple de chasseurs préhistoriques qui avait occupé tout le territoire canadien depuis l'Alaska.
Historiens et archéologues ne s'entendent pas sur l'époque où les premiers Mi'kmaq (aussi appelés Micmacs) sont arrivés à Terre-Neuve. La tradition orale de ce peuple donne à croire qu'il y avait des Mi'kmaq à Terre-Neuve avant les premiers contacts avec l'Europe.
De nombreux peuples autochtones de la province et du pays voient dans l'autonomie gouvernementale une façon de préserver leur culture et d'avoir un meilleur contrôle sur leurs destinées.
À la fin de la Deuxième Guerre mondiale, les modestes villages de pêche d'Argentia et de Marquise avaient été transformés en base militaire américaine gigantesque.
Lorsque Terre-Neuve (et le Labrador) entre dans la Confédération en 1949, les gouvernements n'ont prévu aucune mesure spéciale pour les peuples autochtones de la nouvelle province.
Sur la situation sanitaire à Terre-Neuve au cours de la Seconde Guerre mondiale, notamment le problème de logement, les maladies vénériennes et la nécessité d'hôpitaux militaires.