Les Béothuks ont été les habitants originaux de l'île de Terre-Neuve. Ces chasseurs-cueilleurs de langue algonquine n'atteignaient probablement pas le millier à l'arrivée des Européens. Ils descendaient d'Indiens récents dont la culture a été appelée Little Passage Complex.
Autrefois désignés Naskapi-Montagnais, les Innus sont un peuple de langue algonquine dont le territoire (Nitassinan) couvre l'est de la péninsule Québec-Labrador. Dans la langue des Innus, l'Innu-aimun, le mot innu signifie être humain.
Les Inuit de la côte nord du Labrador sont les descendants directs d'un peuple de chasseurs préhistoriques qui avait occupé tout le territoire canadien depuis l'Alaska.
Historiens et archéologues ne s'entendent pas sur l'époque où les premiers Mi'kmaq (aussi appelés Micmacs) sont arrivés à Terre-Neuve. La tradition orale de ce peuple donne à croire qu'il y avait des Mi'kmaq à Terre-Neuve avant les premiers contacts avec l'Europe.
Les événements entourant l'affaire Lundrigan-Butler, un jugement parmi les plus célèbres dans l'histoire de Terre-Neuve et du Labrador qui concernait deux pêcheurs qui ont été fouettés publiquement pour des dettes impayées à un marchand local.
Longtemps avant le mouvement des suffragettes, divers groupes de femmes Suvraient à changer la société et à améliorer les collectivités à Terre-Neuve et au Labrador.
De nombreux peuples autochtones de la province et du pays voient dans l'autonomie gouvernementale une façon de préserver leur culture et d'avoir un meilleur contrôle sur leurs destinées.
La réforme prend naissance en temps de grave crise économique. La fin des guerres napoléoniennes déclenche une récession qui accable la colonie pendant des années.
Le consentement de la Grande-Bretagne à l'instauration d'un gouvernement représentatif en 1832 accorde également aux citoyens de l'île de Terre-Neuve le droit de voter et d'être candidats à une élection.