Pour les Français qui pêchent au large de Terre-Neuve, le XVIIIe siècle s'est caractérisé par un cortège de difficultés. Après un déclin catastrophique des stocks de morue côtière entre 1710 et la fin des années 1720, le conflit franco-anglais a eu un impact encore plus profond, bouleversant la pêche, les échanges et les marchés.
Autrefois désignés Naskapi-Montagnais, les Innus sont un peuple de langue algonquine dont le territoire (Nitassinan) couvre l'est de la péninsule Québec-Labrador. Dans la langue des Innus, l'Innu-aimun, le mot innu signifie être humain.
Les Inuit de la côte nord du Labrador sont les descendants directs d'un peuple de chasseurs préhistoriques qui avait occupé tout le territoire canadien depuis l'Alaska.
Historiens et archéologues ne s'entendent pas sur l'époque où les premiers Mi'kmaq (aussi appelés Micmacs) sont arrivés à Terre-Neuve. La tradition orale de ce peuple donne à croire qu'il y avait des Mi'kmaq à Terre-Neuve avant les premiers contacts avec l'Europe.
De nombreux peuples autochtones de la province et du pays voient dans l'autonomie gouvernementale une façon de préserver leur culture et d'avoir un meilleur contrôle sur leurs destinées.
Lorsque Terre-Neuve (et le Labrador) entre dans la Confédération en 1949, les gouvernements n'ont prévu aucune mesure spéciale pour les peuples autochtones de la nouvelle province.
Avec l'escalade des risques de guerre dans les années 1930, le Canada a compris que sa défense dépendait de la protection de Terre-Neuve et du Labrador.
Sur la situation sanitaire à Terre-Neuve au cours de la Seconde Guerre mondiale, notamment le problème de logement, les maladies vénériennes et la nécessité d'hôpitaux militaires.