Terre, mer et pêcheries

Cet article a été écrit dans le cadre d'un projet collaboratif sur le Patrimoine. Il a été rédigé en 1998 par les élèves de l'école secondaire intégrée de Stephenville, sous la direction de leurs enseignants et enseignantes. L'article n'a pas été vérifié par l'éditeur académique du site Web du Patrimoine de Terre-Neuve-et-Labrador.

De tous temps, les gens de divers peuples sont venus s'établir à Stephenville en raison de ses excellents fonds de pêche et de ses sols fertiles. Au nombre des premiers colons, on compte les Vikings, les baleiniers basques et les pêcheurs de la flottille française, même si les plus remarquables auront été les Acadiens, arrivés en 1844.

La densité de la population de Stephenville paraît avoir varié en proportion de la quantité et de la qualité du poisson qu'on y pêchait. Les premiers habitants de la région de la baie Saint-Georges subsistaient de la pêche et d'une agriculture de subsistance. D'après des statistiques de 1848, on y trouvait 20 entrepôts, granges et hangars, 16 bateaux et 14 filets; cette année-là, les habitants de la région avaient produit 286 barils de morue, 60 barils de hareng fumé, 115 gallons d'huile de poisson, 40 boisseaux d'avoine, 19 tonnes de foin, 359 barils de pommes de terre et 200 livres de beurre. C'était une année fructueuse.

À cette époque, 32 pêcheurs y gagnaient leur vie de pêche, d'agriculture, de chasse et de trappage. Ils se levaient à 2 h du matin pour apprêter leur poisson sur la plage. Un bateau appareillait tous les jours de Sandy Point pour prélever les prises des pêcheurs de Stephenville vers 4 h. Si les hommes n'étaient pas prêts à temps, leur poisson n'était pas recueilli et le navire poursuivait sa route vers Kippens et les autres collectivités de la péninsule de Port-au-Port, pour ensuite rentrer vers St. George's et Sandy Point. Jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale, la pêche et l'agriculture ont apporté aux colons du coin une grande prospérité.

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Table des matières du projet collaboratif