William Keough

Né à St. John's en 1913; catholique romain

William Keough s'adressant à la Convention nationale
William Keough s'adressant à la Convention nationale
Reproduction autorisée par le Service des archives du Centre for Newfoundland Studies (Collection J. R. Smallwood 075, photo 5.05.278), bibliothèque Queen Elizabeth II, Université Memorial of Newfoundland, St. John's (T.-N.-L.).

Après avoir complété ses études au Collège St. Bonaventure de St. John's, Keough a commencé à travailler pour le mouvement syndical comme organisateur et rédacteur d'un journal syndicaliste. À St. John's comme ailleurs dans le monde, le mouvement syndical était constitué de socialistes et de libéraux qui militaient pour l'amélioration des conditions de travail de la classe laborieuse. Témoin de la pauvreté et du chômage qui sévissaient durant la Grande Dépression, Keough a été fortement influencé par ces idées. Durant les années 1940, il a agi comme travailleur local d'une coopérative sur la côte ouest de l'île, où il a été témoin des conditions déplorables dans les villages ruraux de Terre-Neuve. Il a aussi pris part aux efforts déployés pour améliorer la vie de leurs populations.

Ses discours devant la Convention nationale révèlent ses fortes préoccupations pour le bien-être des gens ordinaires ou, comme il le disait, « du dernier pêcheur oublié sur la pointe du Cap St. George. » Il croyait que l'union avec le Canada offrait le meilleur espoir d'un train de vie fiable et décent pour les gens ordinaires.

Après la Confédération, Keough a agi comme ministre du cabinet au sein du gouvernement Libéral de la province.

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