Malgré un climat et des sols peu propices, l'agriculture aura été cruciale pour les villages isolés de Terre-Neuve et du Labrador, qui ne tiraient que de faibles revenus de la pêche.
Les phoques du Groenland (ou phoques à selle) composent la grande majorité des phoques chassés chaque année dans le golfe du Saint-Laurent et près des côtes de l'est de Terre-Neuve et du Labrador.
Quand il est devenu plus difficile de récolter des phoques, les armateurs de Terre-Neuve se sont mis à affréter de plus gros voiliers, puis des vapeurs à coque de bois.
Du début du siècle jusqu'en 1914, une hausse générale des prix (y compris de ceux des produits du phoque) a apporté une relative prospérité à Terre-Neuve.
Bien qu'elle soit souvent décrite en termes différents, l'expédition qui a mené à la « découverte » de Terre-Neuve était avant tout une entreprise commerciale.
Pendant la majeure partie du 19e siècle, l'économie des petits villages isolés de Terre-Neuve et du Labrador ne reposait pas sur l'argent, mais plutôt sur le crédit des commerçants.
L'environnement physique de Terre-Neuve et du Labrador a fortement influencé les modes de subsistance des colons au 19e siècle. La richesse des ressources de la mer a favorisé un modèle de colonisation côtière et placé la pêche de la morue et la chasse au phoque au centre des économies locales. En contraste, la relative rareté des sols fertiles et des autres ressources terrestres a rendu peu pratiques les exploitations agricoles à grande échelle et découragé l'habitation à l'année longue des terres de l'intérieur.
Au début du 19e siècle, la population féminine de Terre-Neuve était constituée en grande partie de résidentes qui jouaient un rôle central dans l'industrie de la pêche, structurée à l'époque autour de la famille.
Les guerres napoléoniennes (1803-1815), une période de grands bouleversements sociaux en Europe, ont favorisé la prospérité économique à Terre-Neuve et au Labrador
Au fil du 20e siècle, l'adoption de technologies de pêche de plus en plus complexes et efficaces a transformé l'industrie de la pêche à Terre-Neuve-et-Labrador.
La fermeture de la pêche a mis un terme à près de 500 ans d'activités de pêche à Terre-Neuve et au Labrador, et jeté au chômage quelque 30 000 personnes.
Si Terre-Neuve n'avait congelé que 1,5 millions de livres de poisson de fond en 1939, la déclaration de la Deuxième Guerre mondiale allait propulser cette industrie vers la prospérité.